Depuis que je suis devenu papa, je me pose de plus en plus la question du devenir de notre planète et de l’impact que j’aurai, moi, sur la vie de mes enfants.
Je constate que le monde tel que nous l’avons fabriqué ne fonctionne plus. J’ai la conviction que nous devons agir à tous les niveaux pour limiter les dégâts, pas seulement au niveau individuel ou des gouvernements, mais partout.
Toutes nos démarches, initiatives, doivent se faire en incluant la dimension environnementale.
La conscience de l’urgence climatique ne fait pas tout, il faut clairement agir. Et j’avoue que devant cette montagne, nous nous retrouvons bien souvent démunis. C’est compréhensible, la machine semble tellement lourde, dotée d’une telle inertie, qu’il semble impossible de faire quoi que ce soit.
Culpabiliser pour ce qui se passe ne résoudra rien non plus.
Aussi, je pense, que chacun à notre façon, avec les moyens dont nous disposons, sommes en mesure de changer le monde qui nous entoure. Même un tout petit peu, par des gestes simples, en expliquant notre démarche à nos enfants, à nos amis…
Et qu’on soit citoyen, président de la république ou patron de Amazon, nos petites actions auront toutes des conséquences positives !
Je ne prêcherai pas pour une bascule totale vers le tout écolo, car même si je reconnais que c’est certainement ce qu’il faudrait faire pour aller plus vite, je suis bien incapable de l’appliquer.
Nous avons essayé le zéro déchet, les couches lavables, les poules dans le jardin… Les poules sont toujours là, mais c’est tout. Je ne suis donc pas exemplaire, mais nous appliquons la mesure dans tout ce que nous faisons. Nous nous posons systématiquement la question des solutions alternatives, et lorsque c’est possible nous optons pour l’alternative écologique. C’est notre méthode.
Avec tout cela, je me suis également rendu compte que pour bien mener un projet, il faut trouver un projet qu’on aime. N’étant pas heureux dans mon travail, j’ai vite fait la connexion : pas content – pas productif – pas assez motivé par le projet … J’ai donc commencé à réfléchir à ce que j’aimais, et quelles seraient les alternatives.
La mobilité m’a toujours passionné, voitures, motos, vélos, … tout ce qui roule en général. Et je me suis pris à imaginer ce que serait un ville comme Metz en version Strasbourg ou Amsterdam, où les différents moyens de transports cohabiteraient. C’est tout naturellement que j’en suis venu à me dire que je pourrais faire des vélos.
Faire des vélos, c’est sympa, mais rien d’innovant là dedans. En appliquant la réflexion des alternatives, quelles seraient les alternatives écologiques dans la production de vélo ? Et là, les idées arrivent, des vélos en bois, en plastique recyclé, en matières recyclables, assemblés en France, utilisant des circuits d’approvisionnement courts…
Le vélo revient en force, autant y mettre de l’énergie pour qu’il ne devienne pas un autre bien de consommation et représente un risque supplémentaire pour notre Terre.
Alors ? On y va !
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